Le phénomène des webseries ne cesse de prendre de l’ampleur, et touche depuis quelques temps les entreprises du secteur de l’énergie. Dernier exemple en date : GrDF, avec le lancement de sa webserie en 3 épisodes « Les bons tuyaux de Rémi ».
Une webserie : oui… mais pourquoi ?
Le succès d’une webserie est très généralement lié au côté ludique et/ou humoristique de l’histoire qui est racontée. Ce format vidéo permet notamment de capter l’attention de cibles commerciales volatiles (plus jeunes et/ou plus digitales), qui seront moins touchées via des canaux plus traditionnels. De plus, l’un des intérêts de ce format pour une entreprise est que ces vidéos sont diffusées rapidement et permettent un partage entre internautes, améliorant la visibilité de la marque et/ou du produit par rebond.
Il s’agit d’un support unique pour les entreprises, permettant notamment de :
- Présenter son entreprise & travailler son image institutionnelle
- Travailler sa marque employeur
- Accroître sa visibilité sur le web (forums, réseaux sociaux, etc…)
- Mettre en avant ses produits
- Faire tomber des idées reçues
Une pratique partagée par de nombreuses entreprises
Travailler son image sur le web grâce à une webserie n’est pas une nouvelle pratique. En effet, nous pouvons prendre pour exemple l’une des entreprises pionnières en la matière en France : Bouygues Télécom avec sa webserie mettant en scène la famille des Dumas afin de promouvoir ses offres ou bien sa vidéo virale présentant de manière (très) décalée la vie au bureau chez Bouygues Télécom.
Au delà de cet exemple, nous observons que tous les secteurs d’activités se mettent aux webseries : de Crunch, avec sa webserie « Crunch sort Norman de sa chambre« , à Nivea avec « en tête à tête avec moi« , en passant par Internet Explorer avec « Le World Wide Web« , nombreux sont les exemples de webseries ayant été créées dernièrement.
Les entreprises du secteur de l’énergie suivent la tendance
Les énergéticiens suivent donc cette tendance, afin de moderniser leur image institutionnelle, mais aussi de redorer l’image de leurs produits et solutions. L’objectif est aussi bien évidemment de gagner en proximité avec les clients et prospects, mais aussi d’améliorer le capital sympathie de la marque, à l’image de ce qu’avait fait GDF SUEZ – Dolcevita avec sa webserie « Être utile à … ».
Dernier acteur du marché de l’énergie en date à avoir créé sa webserie, GrDF a souhaité axer sa communication de manière à combattre les clichés et idées reçues sur le gaz naturel.
L’exemple de GrDF : combattre les clichés sur le gaz naturel
La volonté affichée par GrDF dans le cadre de sa webserie est de promouvoir le gaz naturel et de faire tomber un certain nombre de préjugés en utilisant l’humour comme accroche.
En jouant sur des situations auxquelles nous sommes ou avons tous été confrontés, GrDF cherche à renforcer le sentiment d’identification de l’internaute.
Cela permet ainsi à Rémi (personnage de cette webserie) de faire passer de manière plus subtile un message par épisode, et de réaffirmer le positionnement de conseiller énergétique de GrDF :
- Episode 1 : Le gaz c’est cher ! C’est vrai GrDF?
- Épisode 2 : Le gaz ça pollue ! C’est vrai GrDF?
- Épisode 3 : Le gaz c’est ringard ! C’est vrai GrDF?
Créées pour faire le buzz et attirer un public qui se méfie de la publicité traditionnelle, les webséries reprennent les ingrédients qui font le succès de formats courts – du type de Bref. Créativité et humour sont donc au programme et au service d’un rajeunissement de l’image de marque – notamment en ce qui concerne les énergéticiens. Mais sur ce canal peut-être plus que pour tout autre, qualité du contenu et de la forme doivent être au rendez-vous – le buzz pouvant rapidement devenir négatif. Exercice périlleux, pari souvent gagnant, passage bientôt obligé… Comme le disait Benjamin Franklin : « Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risques ». Nul doute qu’en marketing comme en politique, la citation a toute sa place.
3 thoughts on “Le phénomène des webseries touche les énergéticiens”