Le 6 novembre dernier s’est tenu le premier Comité national des énergies renouvelables en mer (CNEM).
Cette nouvelle instance s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique et doit notamment avoir un rôle important dans la diversification du mix électrique français en favorisant la part des énergies renouvelables en mer (éolien en mer posé, flottant…).
Cette première réunion a été l’occasion, pour Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Énergie, de lancer deux feuilles de route.
Une première concerne l’architecture des appels d’offres pour l’éolien en mer posé afin d’optimiser les développements futurs. Cette réflexion s’inscrit dans la continuité des deux premiers appels d’offres sur ce sujet lancés en février et mars dernier.
La seconde feuille de route vise à soutenir le développement de l’éolien en mer flottant pour aller vers un déploiement pré-commercial à moyen terme. L’objectif, étant, dans un premier temps, d’étudier le potentiel de cette technologie.
Enfin, concernant l’hydrolien, le CNEM entend prolonger l’action du gouvernement qui a récemment lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt pour les fermes pilote hydroliennes, en accompagnant les porteurs de projet dans le cadre du programme Investissements d’Avenir.
Cette nouvelle instance montre que le potentiel des énergies marines est un enjeu pris très au sérieux par le gouvernement, à quelques mois du lancement du projet de loi sur la transition énergétique.
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