Les investissements dans les énergies renouvelables ont atteint un record cette année en s’élevant à 329 milliards de dollars, battant ainsi le précédent record de 2011 de 317 milliards de dollars, souligne Bloomberg dans une étude publiée en janvier 2016 (« New Energy Outlook 2015 »).
Cette bonne nouvelle illustre l’amélioration de l’énergie solaire et éolienne, qui ont à elles seules représenté près de la moitié de l’ensemble des capacités de production d’électricité installées dans le monde, toutes origines confondues (fossile, nucléaire, renouvelable). La Chine et les États-Unis tirent cette tendance, appuyés par les bonnes progressions de l’Inde et du Royaume-Uni.
Au contraire, la France et plus largement l’Europe font figure de mauvais élèves. La France a vu ses investissements diminuer de 53%, passant de 6,2 milliards de dollars en 2014 à 2,9 milliards de dollars en 2015. Cela s’explique en partie par la baisse drastique de la contribution des producteurs d’électricité à ce montant (de 3,6 milliards de dollars en 2014 à 0,9 milliards en 2015). Cette situation semble préoccupante, d’autant plus que l’objectif de 23% d’énergies renouvelables pour 2020 semble loin aujourd’hui. La France est ainsi globalement en retard par rapport à la moyenne européenne et contribue aux inégalités dans la répartition mondiale de l’effort renouvelable.
Malgré tout, Bloomberg prévoit un changement durable du mix énergétique mondial avec plus de 50% d’énergies zéro-émissions de CO2 à horizon 2040.
Les énergies nouvelles: la moitié des capacités de production d’électricité mises en place dans le monde en 2015 … Dites moi, vous qui êtes des consultants, donc honnêtes: ce chiffre de 50% tient-il compte du fait que l’éolien ne produit, en moyenne, que le cinquième ou le quart de sa capacité théorique de production ? Ce serait bien de le préciser. D’autre part la faiblesse française en la matière, vous devez savoir pourquoi: tient à la rareté/faiblesse du capital public et privé français (malgré les incentives) et d’autre part au fait que notre électricité est déjà très largement décarbonée, rendant le recours à l’éolien plutôt inutile au consommateur français.
Effectivement, il y a bien une différence entre « capacité de production » et « production nette », néanmoins, nous parlons bien là de « capacité de production installée en 2015 » et non pas de « production ».