La recherche et le développement dans le milieu de l’énergie sont au cœur de nos préoccupations. N’oublions pas que la France accueillera et présidera dans quelques semaines la 21ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Et si les bactéries éclairaient nos villes ?
Lorsqu’on lance une recherche internet pour trouver une définition du mot bactérie, on obtient la définition suivante : « organisme vivant microscopique et procaryote présent dans tous les milieux ». Pour l’entreprise Glowee, les bactéries sont la lumière de demain.
Cette dernière a été créée par deux étudiantes en 2014. Après avoir regardé un reportage sur les poissons des abysses, elles proposent un projet fou : créer de la lumière sans production d’électricité. L’intérêt ? Lutter contre les dégâts sur l’environnement avec un système d’éclairage sans aucune consommation d’électricité, ce qui limite les émissions de CO2 et la pollution lumineuse.
Comment ça marche ?
Grâce à la bioluminescence : « une réaction chimique régie par un gène permet à certains organismes vivants de produire de la lumière ». 90% des organismes marins (algues, méduses, calamars, poissons, ou encore crevettes) en sont capables.
Cette matière première étant vivante, leur production se fait par culture, de manière exponentielle et ne nécessite qu’une infrastructure légère et peu énergivore.
Glowee, après les avoir cultivées, insère les bactéries bioluminescentes dans des coques biodégradables pouvant prendre toutes les formes.
Où pourrons nous voir cette lumière naturelle ?
L’enjeu est de taille car cette solution pourrait être appliquée à tout le mobilier urbain, la signalétique, les façades, les vitrines de magasins etc. Soyons attentifs : en fin d’année, une installation éphémère sera dévoilée dans le cadre de la COP21.