Amsterdam Smart City, le laboratoire des « villes intelligentes »

Smart City, Ville durable, éco-quartiers… Depuis quelques années, les métropoles mondiales rivalisent d’imagination dans le domaine du développement durable, et mettent en avant leurs initiatives innovantes. Amsterdam n’est pas en reste, avec son programme Amsterdam Smart City (ASC) initié en 2009. Et parmi ses nombreuses concurrentes, elle a su se différencier en devenant un véritable laboratoire d’innovations.

L’objectif est pour le moins ambitieux : réduire de 40% les émissions de CO2 d’ici 2025 par rapport à 1990.

Pour ce faire, les innovations ciblent plus particulièrement 5 domaines d’action : le travail, la mobilité, le logement, les services urbains et depuis peu l’open data.

Pour chacun de ces thèmes, de nombreuses initiatives sont menées en parallèle : une manière de tester leur faisabilité à un coût raisonnable, avant de décider d’une éventuelle généralisation. Retour sur deux exemples.

Smart Work Centers, le smart au service du monde professionnel

L’idée ? Repenser le télétravail en incitant les agents de la ville à se rendre dans des espaces de coworking modernes, flexibles et situés près des zones résidentielles.

Le but ? Diminuer les effets des migrations pendulaires quotidiennes sur leur qualité de vie et sur l’environnement, et réduire les embouteillages.  De manière plus pragmatique, l’objectif est également de réduire de moitié la surface des bureaux de la municipalité.

Ce projet illustre bien la flexibilité du programme ASC : une première initiative avait consisté à localiser les bureaux près des zones d’embouteillages, pour inciter les conducteurs à s’arrêter. Cependant l’expérience a montré qu’une fois dans leur voiture, les automobilistes étaient peu enclins à modifier leurs plans. Le projet a donc été repensé, afin de proposer des bureaux accessibles à tous en moins de 15 minutes en vélo.

Smart Schools Contest, le smart pour sensibliser la nouvelle génération

L’idée ? Organiser un concours de 10 semaines entre 7 écoles primaires, l’enjeu étant d’économiser le plus d’énergie possible. Les résultats sont suivis via un portail web, sur lequel on peut également échanger trucs et astuces.

Le but ? Sensibiliser les enfants aux problématiques d’économies d’énergie de manière ludique. Ces enfants diffuseront ensuite les bonnes pratiques apprises auprès de leurs proches.

A ces deux projets il faut en ajouter 30 autres, en cours de test actuellement. Autant d’initiatives qui sont regardées de très près par les autres capitales mondiales, qui cherchent elles aussi à réduire leur empreinte carbone…