Premier producteur d’électricité au Royaume-Uni, dont la filiale EDF Energy est le premier partenaire privé du LOCOG, EDF a illuminé tout l’été les jeux olympiques et la ville de Londres, pour le plus grand bonheur des athlètes, mais aussi des supporters et des touristes !
Au terme d’une période estivale rythmée par les épreuves, l’heure est à présent au bilan de ce qui représente une véritable première : l’intégration de la composante environnementale dans la stratégie d’organisation des jeux olympiques. Retour sur l’évènement de l’année 2012 qui a été plébiscité par près de 4 milliards de téléspectateurs dans le monde.
De Jeux Olympiques « carbone neutre » …
En 2005, la ville de Londres s’est portée candidate à l’organisation des Jeux, faisant de l’engagement pour l’environnement son principal atout. C’est dans ce contexte que le LOCOG s’est engagé à livrer les jeux olympiques les plus durables de leur histoire. Des JO à « carbone neutre ». Mais très rapidement, ce concept est délaissé au profit d’objectifs plus viables, d’autant plus que l’année 2012 sera riche en symboles. Elle marquera notamment la fin du protocole de Kyoto et connaitra la tenue du tant attendu sommet pour la terre à RIO.
7 ans plus tard et au terme de ces JO 2012, quel bilan pouvons-nous tirer de l’expérience londonienne ? Et surtout, quel a été le rôle joué par EDF dans ce contexte ?
… à Jeux Olympiques « bas carbone »
EDF a éclairé l’ensemble des infrastructures, allant de la flamme jusqu’au parc et au village olympique, en passant par le centre de retransmission média. Et pour faire de ces Jeux une expérience unique, EDF a également fait briller les monuments historiques les plus visités à Londres, à l’instar du Tower Bridge et du London Eye.
Pour tenir sa promesse de produire des Jeux durables, et conformément à la volonté du comité d’organisation, EDF s’est engagé à réduire l’empreinte carbone à travers un certain nombre de leviers.
Tout d’abord, sur l’ensemble des installations olympiques, le groupe s’est appuyé sur un mix énergétique composé à 80% de nucléaire et à 20% d’énergies renouvelables , permis grâce à l’extension de son parc éolien au Royaume-Uni depuis 2007. Ensuite, sur les sites touristiques, l’éclairage a été réalisé avec des lampes basse consommation. À titre d’exemple, pour le Tower Bridge, l’économie d’énergie ainsi obtenue est estimée à 40%. Enfin, dans le village des athlètes, EDF a installé des compteurs intelligents permettant de suivre en temps réel la consommation des installations et d’optimiser leur fonctionnement.
En outre, pour donner de la visibilité sur sa démarche bas carbone auprès des différentes parties prenantes, EDF a multiplié les actions sur plusieurs canaux.
En effet sur internet, le site Power the Games live permet de suivre la consommation énergétique et les émissions de CO2 du parc olympique, ainsi que tout le travail d’optimisation réalisé par les équipes EDF.
Par ailleurs, le groupe a fait de son pavillon situé dans l’enceinte du parc olympique une véritable attraction pour les milliers de visiteurs, et un moyen efficace d’immersion dans son univers. Entre les films mettant en scène l’importance de l’électricité au quotidien, les dancefloor électriques revisités et les objets électriques du futur, tout est mis en œuvre pour rappeler l’expertise d’EDF dans le domaine de l’efficacité et de la maitrise de la consommation énergétique.
Si la comparaison des résultats de ces JO avec les éditions précédentes n’est pas chose aisée, en termes de consommation énergétique et d’émissions de CO2, force est de constater que Londres 2012 a eu néanmoins le mérite d’introduire la notion de développement durable dans le paysage de l’organisation.
Je trouve ce genre de démarches tout à fait honorable de la part de groupes tels qu’EDF. EDF développe de multiples initiatives en faveur du développement durable.
Mais je me pose tout de même la question suivante : est-ce un réel geste en faveur du développement durable et de la limitation des dépenses énergétiques de la part du fournisseur d’électricité EDF ou alors est-ce une forme de « greenwashing » tant à la mode ? D’un coté, je me dis que ce ne peut pas être une forme de greenwashing puisque de réels efforts sont faits, cependant, quand on voit qu’ils sont réalisés pour un évenement aussi important et médiatisé que les Jeux Olympiques, cela me donne l’impression que l’unique but d’EDF est de communiquer sur ses actions, dans le but de gagner la sympathie de ses clients ou potentiels clients.